Ombre "frippée"
A l’heure pour punk faisait agoniser un progressif trop flamboyant pour les puristes rock, Peter Gabriel fit un appel du pied à la la tête pensante du déraisonnable King Crimson, le guitariste...
le 14 déc. 2012
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Communément l'album dont le fan ne sait trop quoi faire. Parce que pas encore le Peter définitif, celui en avance sur son temps, qui cristallisera sur l'album suivant où se déploieront ses imposantes et pourtant humbles ambitions. Parce que comme en retrait par rapport aux flamboyances du précédent. Justement parce qu'il répondait à ces flamboyances là, qui n'étaient pas de son fait (en témoigne les deux versions de Here Comes The Flood, celle live du Kate Bush Christmas Show). Mais pour ce qui est perdu, une chose de gagnée : Pet s'y révèle un fameux trousseur de chansons. Il enchaine de ces choses dépourvues d'apparat parmi les plus belles qu'il ait jamais écrites (Mother of Violence, Indigo, Flotsam and Jetsam ..... ). Il les incarne généreusement (le final de Home Sweet Home est tout juste déchirant). DIY envoie du bois. Comme les guitares de White Shadow. Un album, un, qui vieillit très bien; deux qui est à part et donc enrichit pleinement l'oeuvre du monsieur.
Créée
le 26 juil. 2025
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A l’heure pour punk faisait agoniser un progressif trop flamboyant pour les puristes rock, Peter Gabriel fit un appel du pied à la la tête pensante du déraisonnable King Crimson, le guitariste...
le 14 déc. 2012
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Ce Peter Gabriel 2 — Scratch pour les intimes — constitue ce qui se rapproche le plus d'un album hybride entre les aspirations expérimentales du chanteur britannique et un certain classicisme pour ce...
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le 4 févr. 2021
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2
- "On the air" : on dirait du Graham Parker, péchu, très rock, style très proche de Genesis. - "DIY" : très étrange morceau mais ça marche, entrainant. - "Mother of violence" : quelques éléments très...
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le 30 déc. 2012
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Alors non Sophie, là il ne se passe rien. Autant Voyage en Italie captait quelque chose, de ces divagations infimes, une matière sensible venait à précipiter. Autant là, on traine. On traine son...
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le 3 juil. 2025
8 j'aime
1
Un film qu'on voudrait pour sa démarche, pour son modèle de production, aimer d'emblée.Un film sans individualité, sans récit individuel, sans dramaturgie linéaire. Faire du groupe, de cette...
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le 11 juin 2024
7 j'aime
Ce n'est pas la mesure, l'humilité qui définiraient le mieux le cinéma de monsieur Aronofsky. Homme de très grandes ambitions (ce qui est un moteur noble s'il est bien canalisé), chaque fois il a...
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le 28 août 2025
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