Marini sort son joker...
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J'ai eu beaucoup de mal à cacher mon enthousiasme à la sortie du premier volume de The Dark Prince Charming. Je m'étais retrouvé plongé dans une réalité parallèle, dans la vision d'un artiste français portée sur une icône bientôt centenaire du comics américain, Batman.
Reconnaissant comme seul point noir de la sortie son rapport quantite/prix, trouvant tout le reste d'une rare justesse, je me suis jeté sur le suite et fin de cette histoire avec l'eau à la bouche.
Et j'en tire la simple conclusion que ce tome 2 satisfait autant qu'il déçoit... On y retrouve tout ce que faisait le charme du premier, des personnages, un humour et une action des plus satisfaisants mais on se réveille très vite en remarquant en arrivant au terme de la lecture que l'histoire dans laquelle on s'est investi prendra une fin définitive dans seulement quelques pages de plus.
C'est là que pose un problème, quand le plaisir se transforme en un sentiment désagréable du potentiel gâché par un contrat/collaboration bien trop restreint et court. Car au final, je me suis tout autant amusé avec ce tome 2 qu'avec le 1. Parfois même plus, même si on sent un certain entrain de la part de Marini à vite boucler l'aventure... A moins qu'elle ait été bâclée ?
Mais amour entraîne exigence et en rangeant ma BD dans ma ludothèque, je n'arrivais pas à profiter de cette euphorie en sachant que DC Comics soutiendrait une série américaine comme Batman Rebirth à la place de cette vision européenne bien plus ingénieuse et rafraîchissante.
Créée
le 25 juin 2018
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