Je mets une note assez généreuse parce que, dans la lignée de l'Iris blanc, il me semble que c'est un des albums d'Astérix les plus réjouissants depuis bien longtemps. Fabcaro a réussi, dans cet album voyage, à tirer l'essence de l'écriture de Goscinny tout en mettant sa patte dans les textes et l'humour.
Sur les points négatifs, on sent que le format éditorial imposé aux séries populaires est un frein à l'imagination, au développement de l'intrigue et à la mise en situation de l'humour. Fabcaro n'aurait probablement pas rechigné à quelques pages supplémentaires pour poser plus le récit et dérouler des dialogues mieux sentis. Le tout s'enchaîne trop vite par moment, avec des problèmes de rythme sur l'exposition et l'enchaînement des péripéties.