J'y ai cru. Les deux premières pages annoncent du bon.


En effet, les auteurs nous présentent une situation intéressante, on se dit que ça va servir et que ça va être chouette. De même, ils en profitent pour rappeler les enjeux sans tourner autour du pot. Tout laisse donc penser qu'on va avoir un récit précis, concis, avec de l'humour mais aussi du drame... et puis en fait... heuu ...il se passe rien. C'est-à-dire que les personnages voyagent... on sait pas trop pourquoi les auteurs digressent en amenant des conflits qui n'ont rien à voir... on en oublie carrément l'objet de la quête après seulement 10 pages... les situations s'enchaînent sans demander un réel investissement, tout est superficiel, de simples prétextes à voir les Trolls troller... mais ce n'est même pas fait efficacement, c'est lourd et répétitif. Et pour s'en sortir, Arleston a recours, comme souvent, à de bons petits dei ex machinae... comme l'ultime qui nous permet de revenir à la quête principal... mais pourquoi avoir fait un tel détour pour après en revenir là ? C'est idiot ! Et pourquoi avoir planté un décor qui n'est pas tellement utile.


Le graphisme sauve toujours un peu la mise... mais les pages restent trop chargées. De plus, les humains barbus ressemblent un peu trop aux trolls... certaines cases et actions sont moins efficace que d'habitude. Les couleurs sont toujours de bonne facture. Le jeu d'ombre est agréable aussi.


Bref, pas terrible cet album.


PS : on a aussi droit au gag le plus raté de l'oeuvre d'Arleston je crois (j'ai pas tout lu) : la main virtuelle ! je comprends même pas ce qui est censé être drôle. Ils ont voulu faire un jeu de mots... sauf qu'il n'y en a pas en fait. C'est même pas drôle de nullité.

Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 7 nov. 2018

Critique lue 142 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 142 fois

2

D'autres avis sur Comme un vol de pétaures - Trolls de Troy, tome 3

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55