Gon, tome 6
7.7
Gon, tome 6

Manga de Masashi Tanaka (1999)

Un peu moins bien que le précédent tome, mais ça se joue à tellement peu que ça reste du bon 7/10.


Ce qui est marrant, c'est que relire ces mangas me rappellent surtout mes parties de jeu à Tekken à Playstation ! Y avait Gon dedans et je m'aperçois qu'en fait tous ses coups sont dans le manga. Ici, il y a notamment le coup de plante de pied sur le sol qui crée un choc. Ça me rappelle aussi mon amitié avec ce malandrin de Younes, mon meilleur pote du secondaire - faut dire que j'avais pas beaucoup de potes, mais je pouvais compter sur ce gars-là ; je me souviens que lorsque j'ai eu des ennuis avec des racailles d'une autre classe, il me donnait des conseils pour ne pas faiblir. Il ne se battait pas pour moi, et je le comprends, c'était de sacrés molosses et puis ça aurait été stupide qu'il s'attire des ennuis en intervenant, mais il me disait comment réagir pour ne pas perdre la face, instaurer du respect... bon, j'ai jamais su appliquer ses conseils, j'étais trop couillon ! Je me souviens d'une fois où je suis entré en classe (on avait anglais ensemble) et ils avaient mis leurs manteaux à notre place pour voir ma réaction... quand j'ai vu ça, je me suis juste assis plus loin... Younes est arrivé après moi, m'a demandé pourquoi je m'étais mis ailleurs que d'habitude, je lui ai expliqué, il m'a dit que j'aurais dû leur demander de retirer les manteaux et m'asseoir comme d'hab'. Que voulez vous, je ne suis pas Fatpooper pour rien ! Mais revenons au manga...


Les histoires sont moins bien trouvées, plus attendues, l'auteur n'arrive plus trop à amener de la surprise. La dernière histoire, avec l'éléphant, est tout de même sympa. En revanche, les dessins sont toujours aussi canons, c'est vraiment là que Tanaka essaie de se surpasser. J'en viens même à croire que les aventures de Gon ne sont jamais qu'un prétexte pour dessiner certaines choses, certaines situations. Le découpage est mieux, la mise en page et les cadrages aussi (en témoigne cette superbe double planche avec les yeux qui se ferment).


Bref, ce sixième tome est plaisant à lire.

Fatpooper
7
Écrit par

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le 15 sept. 2016

Critique lue 213 fois

Fatpooper

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