4
le 15 nov. 2023
La philosophie sur le comptoir
Aïe, aïe, aïe... L'arrivée de Fabrice Caro en lieu et place de Jean-Yves Ferri qui venait, à mon sens, de signer son meilleur Astérix dans le texte, était pourtant annoncée comme une bonne nouvelle...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Fabcaro, Fabrice Caro à la ville, est un auteur complet de BD. Il s'est essayé à plusieurs styles et l'absurde de "Zaï, Zaï, Zaï, Zaï" l'a propulsé de la confidentialité aux portes de grandes maisons d'édition. Il a écrit des scénarios pour Achille Talon (pas évident de passer après le grand Greg) et pour le personnage de Gotlib (une gageur), Gai Luron. Deux reprises avec succès. Il collabore avec grand nombre de dessinateurs, notamment Fabrice Erre et a publié aussi pour Fluide Glacial. Entre deux albums il arrive encore à pondre des romans, excellents dont certains ont été adaptés au cinéma. Un auteur très talentueux à l'imagination et à la fantaisie foisonnantes qui a du recul sur sa propre production et qui est capable du meilleur surtout.
C'est dire si les attentes de la sortie du 40ème Astérix étaient grandes, après 5 albums de Ferri au scénario dont le résultat va de honorable à réussi (Le Papyrus de César). Alors l'Iris Blanc, sorti aujourd'hui dépasse toutes les attentes. C'est une histoire dense avec de l'humour qui fait rire à profusion, d'excellents jeux de mots, des anachronismes nombreux et une thématique (le développement personnel et ses dérives) qui s'inscrit parfaitement dans la logique goscinnienne : parler d'aujourd'hui en le transposant dans le monde antique.
Ce que j'ai apprécié par dessus tout, c'est une certaine épaisseur psychologique des personnages, qui manquait chez Ferri. La trame tourne autour de Bonemine et d'Arbraracoucix. On re-visite Lutèce avec plaisir les rats des champs rencontrant ceux des villes et les quelques piques sur leurs habitants sont dans la cible. Au final c'est largement au-dessus de ce que proposait Uderzo au scénario. Le dessin est toujours de Conrad et il a son propre style qui s'améliore encore, surtout dans les expressions des visages, tout en respectant la charte graphique. Heureusement.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 31 oct. 2023
Critique lue 826 fois
4
le 15 nov. 2023
Aïe, aïe, aïe... L'arrivée de Fabrice Caro en lieu et place de Jean-Yves Ferri qui venait, à mon sens, de signer son meilleur Astérix dans le texte, était pourtant annoncée comme une bonne nouvelle...
le 27 oct. 2023
Beaucoup espéraient de L'Iris blanc quand il s'est fait savoir que Ferri avait quitté le navire pour être remplacé par Fabcaro; auteurs de nombreux livres cultes aussi bien hilarants...
le 27 oct. 2023
Les albums se vendent sans problème comme des petits pains suite à la reprise de la série par un nouveau duo mais cette fois-ci Ferry cède la place à Fabcaro et Conrad assure toujours avec talent le...
le 5 déc. 2018
Il est difficile de cracher dans la potion magique d'Astier. Adapter Astérix au cinéma a toujours été un exercice difficile, dont le résultat a été en permanence en dessous de ce que produisaient...
le 1 févr. 2019
J'aime ce cinéma unplugged, fiction quasi documentaire. The Florida Project colle à la vie quotidienne d'une maman et sa fille. La caméra est à la hauteur des 1m20 de la gamine et la suit dans les...
le 29 oct. 2019
50 millions de chiffre d'affaires par nouvel album. Un business qui roule affirmerait Goudurix. Voilà la 4ème livraison post-uderzienne du duo Ferri-Conrad. Alors ? Après tout ce ramdam médiatique,...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique