Dans cet album, le style de Franquin et de ses 2 héros s'affinent.
La bienveillance de Spirou, façon Tintin
La maladresse et le lunatisme de Fantasio, façon Capitaine Haddock.
Et le petit Spip fait œuvre de sauveur ponctuellement comme Milou.
Eh oui, la comparaison est évidente, un peu trop peut-être.
Mais ce jeu là, l'histoire du tome 6 est agréable. Et la nouvelle venue Seccotine met du peps et de la jovialité dans les planches.
J'avoue ne pas comprendre pourquoi Franquin imagine un monde étrange dans cette aventure.
Le Maroc qui ne porte pas son nom mais possède bel et bien des souks.
Un pays de safari dans la savane qui ressemble à 2 gouttes d'eau à l'Angola ou le Kenya avec ses rhinos et ses tribus indigènes.
Peut-être que Franquin voulait précisément se démarquer d'Hergé qui place ses aventures dans un monde réel.
Personnellement je regrette une fois encore la description des Wakukus qui ressemblent à une tribu primitive gentille, à la merci des blancs et sans beaucoup de jugeote.
Grum grum...