Après cinq tomes, j’avais envie d’un tournant. Ce volume clôt l’arc de Syrup Village et marque un début prometteur de nouvelle aventure avec l’arrivée de Sanji. Pourtant, ce tome m’est resté en travers de la gorge. L’histoire principale traîne en longueur, avec une bonne part de combats bavards et un rythme inégal qui finit par fatiguer — la fin d’un cycle bienvenue, mais le chemin y menant m’a souvent semblé étiré au-delà du raisonnable.
L’un des points positifs, c’est l’introduction de personnages clés comme Usopp, déjà un mélange de maladresse et de courage fragile, et le profil mystérieux de Sanji. Cela apporte une dynamique neuve à l’équipage naissant, même si cette évolution reste plus intéressante sur le papier qu’en lecture immersive. La fin de l’arc Kuro ouvre de bonnes perspectives, même si elle arrive enfin un peu tard dans le volume.
Graphiquement, Oda montre déjà sa signature : cases riches en détails, mises en scène inventives, expressions faciales marquantes. Sa maturité visuelle s’affirme, mais cela ne suffit pas à compenser le manque de fluidité narrative. J’ai parfois trouvé certaines séquences d’action confuses, difficile à suivre dans leur intensité.
💬 En résumé
Un tome sur lequel je reste mitigé : des prémices de renouveau et de nouveaux personnages intrigants, mais un arc trop long à démêler et un rythme haché. À lire pour la suite, pas pour un récit puissant.
🖋️ À feuilleter si tu veux continuer l’aventure, mais sans attendre un tome palpitant.