Faire le choix d'une préquelle pour un manga de type shonen est un parti pris assez contre-intuitif.
En principe, la logique du shonen est que le héro devient de plus en plus puissant et le fils/héritier du héro sera ensuite encore plus fort (ex : Dragonball/DragonBall Z ou Naruto/Boruto).
Dans le cas de Soten no Ken, qui est donc une préquelle à Hokuto no ken, ce qui surprend immédiatement est la ressemblance visuelle entre le Kenshiro du manga original et le nouveau Kenshiro....
Puisque oui, l'ancien Kenshiro porte également le même nom que son héritier ; c'est un peu trop commode à mon sens.
On a donc un quasi-sosie (les sourcils sont moins épais mais c'est à peu près tout) qui a le même nom, seule petite différence l'ancien Kenshiro (contrairement à son héritier) fume clope sur clope... C'est un peu léger comme différence.
Ca commençait à mon humble avis relativement mal avec de telles bases. Reste le contexte chinois avec différents cartels/syndicats qui distingue significativement cette préquelle du monde post-apocalyptique d'hokuto no ken.
Qui dit nouveau contexte, dit également nouveau enjeu ; dans ce premier tome, il n'est plus question de Shin ou de Raho (ou d'opposants équivalents), d'une yuria à retrouver/sauver.
On se laisse donc finalement happer par ce premier tome qui sur des bases fragiles (trop de similitudes au tout début) parvient à créer l'envie de connaître la suite.
En synthèse : malgré quelques facilités évidentes en lien avec l'oeuvre d'origine, ce tome 1 pose un cadre prometteur