Avec ce 11e volume paru en 1995, la série a du mal à se renouveler, l’essoufflement se fait sentir fortement. La majorité du volume est consacrée au récit familial de Sean Mullway à celui qui a découvert qu’il était son fils, toujours à la recherche de sa véritable identité, marqué par ce fameux tatouage XIII. OK, on connaît ses ancêtres irlandais depuis le XIXe siècle, mais c’est mou, c’est lent sauf sur la fin où le lieutenant Jones vient sauver une nouvelle fois son acolyte, heureusement que ça s’agite un peu sinon on serait sur le point de s’endormir. L’intrigue devient tellement touffue qu’on a du mal à suivre les multiples identités imbriquées de XIII et le côté totalement invraisemblable des liens entre les personnages. A la fin de l’épisode, le duo quitte le Costa Verde et repart aux États-Unis où ils sont demandés par le président lui-même. Espérons que ça relance la série…