Vous connaissez ce genre de film où on ressort le cœur et le corps gros et chargés à bloc ? Les nerfs en folie et une irrépressible envie de crier ? De se délester du poids qui plane en nous.. 1917 a eu ce pouvoir sur moi.

Pendant 2 heures j’ai accompagné Schofield à travers la campagne. J’ai couru, crié, tremblé, senti l’odeur des corps en décomposition et les rats qui grouillent et qui se faufilent le long des jambes.. je crois même qu’un bout de mon oreille est resté sur la moquette de la salle de cinéma.

J’ai pris tant de plaisir à regarder ce film.
Il m’a embarqué, mise dans une bulle dont je ne pouvais plus sortir.

phrensse_
9
Écrit par

Créée

le 24 avr. 2020

Critique lue 76 fois

phrensse_

Écrit par

Critique lue 76 fois

D'autres avis sur 1917

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

190 j'aime

105

1917
guyness
5

Fier Mendes (dans le nord de la) France

Certains films souffrent de leur intention. Surtout quand cette intention est mise en exergue par leur promotion. Impossible alors de ne voir que le résultat sans juger l’œuvre à l'aune de ce qui...

le 15 mars 2020

151 j'aime

20

1917
Halifax
9

Course contre la mort

France, 1917, une prairie. Première respiration et premier mouvement de caméra. A partir de maintenant et pendant presque 2h, cette caméra ne s’arrêtera plus de tourner, de monter, de descendre,...

le 8 janv. 2020

97 j'aime

7

Du même critique

Sorry We Missed You
phrensse_
7

Héros

J’aime sa façon qu’il a d’ériger en héros les gens de tous les jours. Ces gens qui sans relâche, courent derrière un avenir meilleur. Tout au long du film je me suis dis, « qu’est ce que ça sonne...

le 5 nov. 2019