28 ans plus tard par Aurélien Boucher

Cela fait près de trente ans que le Virus de la Fureur s’est échappé d’un laboratoire d’armement biologique. Alors qu’un confinement très strict a été mis en place, certains ont trouvé le moyen de survivre parmi les personnes infectées. C’est ainsi qu’une communauté de rescapés s’est réfugiée sur une petite île seulement reliée au continent par une route, placée sous haute protection. Lorsque l’un des habitants de l’île est envoyé en mission sur le continent, il découvre que non seulement les infectés ont muté, mais que d’autres survivants aussi, dans un contexte à la fois mystérieux et terrifiant…

28 ANS PLUS TARD marque le grand retour de la franchise horrifique 18 ans après le second opus, et marquant également le retour de celui qui la lancée : Danny Boyle.

Et cette suite est vraiment une excellente surprise et sans doute mon opus préféré, en restant efficace dans le coté survival horror, mais en allant plus loin dans le coté émotion avec des situations inattendu.

L'histoire est excellente, sur une communauté de rescapés qui s'est réfugié dans une petite île qui est relié au continent par une route placée sur haute protection. Et le fils d'une famille décide de partir dans le continent pour lutter contre la maladie de sa mère, où il doit faire face aux infectés qui ont muté.

Le tout est vraiment excellent et prenant, et surtout en étant beaucoup plus touchant, et allant dans des situations aussi fortes qu'inattendus dans la deuxième partie

Donc une très belle histoire allant plus loin dans l'émotion.

Le casting est vraiment très bon, avec en tête Alfie Williams qui est vraiment très bon et attachant dans le rôle de Spike, le fils endurcie dans la survie par son père qui veut lutter contre la maladie de sa mère. Après on a Jodie Cormer qui est vraiment très bonne et touchante dans le rôle d'Isla, la mère atteint d'une maladie avec de la schizophrénie et de la démence. Après on a Aaron Taylor-Johnson qui est bon dans le rôle de Jamie (et qui est finalement pas tant exploité que ça dans la durée, seulement dans la première partie et une apparition dans l'épilogue), le père qui va apprendre son fils à survivre, mais qui est pessimiste sur le sort de sa femme (et préférant sortir avec une autre femme que d'aider sa femme) provoquant le rejet de son fils. Et on a Ralph Fiennes qui est très bon dans le rôle du docteur Ian Kelson, un survivant assez dérangé mentalement (du fait qu'il utilise les cadavres des autres) avec notamment son corps recouvert de rouge, mais qui a un bon fond (contrairement à la vision pessimiste des autres envers lui, surtout Jamie) et qui cherche la paix intérieure.

Et l'aspect survival horror reste très efficace, avec les scènes de fuite face aux zombies rapides qui restent excellentes, ainsi que les nouveaux types d'infectés notamment l'Alfa qui est plus menaçant, résistant et macabre (en arrachant (style Predator) la colonne vertébrale des humains).

Et la réalisation est vraiment excellente. On retrouve l'esthétique propre à la saga (surtout dans le prologue avec le visuel documentaire) et le montage dynamique (même si proche du coté épileptique) renforce la tension et l'impact des scènes. Et la violence est très bien mise en scène, notamment le coté freeze d'image à chaque impact de flèche.

Et c'est surtout l'opus le plus beau dans le coté imagerie, illustrant parfaitement les merveilles du mondes extérieurs (et contrastant avec les horreurs de ce monde) avec de superbes images sur la nature, ainsi que des scènes visuellement poétiques. Sans oublier aussi d'autres scènes visuelles marquantes comme dans la première partie survie sur le continent avec le coucher du soleil, ainsi que le ciel étoilé durant la traque sur la route reliant le continent au village.

Et la musique est excellente.

Un excellent retour de la franchise et pour l'instant (vu que des suites sont prévues) mon opus préféré.