28 Years Later (2025)

Trente ans après qu'un virus se soit échappé d’un laboratoire d’armement biologique et qu’un confinement très strict ait été mis en place, l’un des habitants d'une communauté isolée sur une île est envoyé en mission sur le continent et découvre que les infectés ont muté …

Si Alex Garland a parfois conquis une certaine assistance en tant que scénariste, de Dredd (2012) à ce 28 Years Later (2025), le médiocre a aussi été au rendez-vous quand il s'est agit de mettre en scène (Annihilation, Men, ...)

Le chemin plus long de Danny Boyle est parsemé de nombreux bons retours critique.

L'association des deux artistes après un réussi 28 Days Later (2002) accouche d'un très médiocre troisième volet de la saga.

Annonces et bandes-annonces racoleuses, histoire intéressante et introduction prometteuse du métrage, hommages, références, clins d’œil et appels du pied n'y feront rien, c'est un ratage manifeste à plusieurs titres. 

À l'horreur annoncée sont préférés le provocateur et le vulgaire.

Le montage, pompeux et ponctuellement erratique, décrédibilise et dédramatise grand nombre de scènes.

Les symboles sont autant ridicules qu'inutiles.

L'interprétation est correcte à irritante, le choix d'un enfant qui est une telle tête à claque comme héros est discutable.

Les dialogues sont (volontairement ?) bêtes, simplistes et souvent agaçants.

Les costumes conviennent, les maquillages convainquent.

Les décors sont bien choisis ou bien arrangés, la photographie est réussie.

Les personnages ne sont que très rarement crédibles, leurs comportements sont fréquemment improbables ou réellement stupides.

L'action est peu lisible, filmée de trop près et découpée de façon épileptique.

Les effets visuels très laids ajoutés tout au long du film vont dans cette même direction.

La musique choisie est parfois adéquate, parfois totalement inappropriée ... 

L'inattendue et débile partie finale, inexplicablement précipitée, ne fait que confirmer la maladresse de l'ensemble.

Ton goûter, fiston.