28 jours plus tard par AntoineRA
28 Jours Plus Tard commence tout de même à accuser les années, notamment à cause de cette image caméscope. Boyle navigue encore d'un genre à l'autre entre ses œuvres et adopte ici le film de zombie, mais en en modifiant les codes. Ce ne sont d'ailleurs pas des zombies, mais des infectés, et ces enragés courent ! De quoi faire monter l'adrénaline. Toutefois, on est loin de l'orgie d'hémoglobine et des plans gores sanguinolents juste pour le plaisir des fans d'horreurs, mais bien dans un film un peu plus construit. C'est davantage l'isolation des survivants et le rapport entre eux qui émergent. De l'entraide à la méfiance, au contrôle. Cillian Murphy est notre protagoniste et on vit le film généralement à travers ses yeux, et à travers la somptueuse BO de John Murphy qui fait ressentir cette désolation et cette solitude, empruntes d'une certaine poésie. Il y a des partis de pris de réalisation un peu déroutants qui rendent l'ambiance encore plus urbaine et crasseuse, et font du dernier tiers un summum de tension survivaliste.
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