28 Jours plus tard se construit comme un film de zombie classique. Une épidémie, des monstres, du suspense, de l’action… Mais c’est un film de zombie AVEC UN SCENARIO, et une MISE EN SCENE.
Après la scène très conventionnelle du laboratoire pharmaceutique, la séquence avec Cillian Murphy seul dans Londres est vraiment très bonne et augmente nos attentes de spectateurs. La musique monte doucement et la signature graphique du film apparait sous nos yeux: (sobriété, couleurs marquantes et faible jeu de lumière).
L’univers est crédible, les situations dans lesquelles se plongent les héros sont bien imaginées mais surtout les grandes scènes d’humanité font de ce film un véritable miroir ! Les personnages sont crédibles et l’on s’identifie facilement à eux, les scènes d’actions sont convaincante, et la scène de la maison sur la fameuse musique de John Murphy allie avec génie cette alliance d’esthétique, d’humanité et d’action ! Le jeu de Cillian murphy fait d'ailleur presque tout dans cette séquence de folie (dans tous les sens du terme). Il sort de nul part, tue avec génie et mise en scène, n'a littéralement pas froid au yeux : c'est un prédateur ! un homme qui aura appris à s'adapter, aura survécu et protégé ceux qui avait besoin de lui... Avant de redevenir un homme aimant quand il retrouve Selena dans la maison puis s'installe (dans l'épilogue) à la campagne.
Certes l’épilogue est convenu, mais il clot calmement un bon film fondé sur des changement de rythmes exaltants qui nous immerge dans une situation de danger constant, ou nous devons garder l’équilibre entre vivre et survivre, l’un n’étant rien sans l’autre !
à voir,
et à revoir