Mourir ou regarder la fin...? ... Mourir.
Jusqu'à hier encore, je ne pensais pas être capable de trouver un film plus minable que le désastreux "Ali G".
Mais si. En "28 semaines plus tard" j'ai su trouver la plus grande perte de temps cinématographique de toute ma vie, une non expérience dont le seul non intérêt est d'avoir pourri ma soirée.
Je vais m'expliquer.
Nous cherchions un film à regarder, quelque chose de nouveau, de la science fiction, pourquoi pas un film de... zombie.
Ok. Me vient un nom : 28 semaines plus tard ; jamais lu le topo, jamais vu la bande-annonce, plutôt bien noté par la plateforme de téléchargement.
...
J'ai supporté (subit en fait, avec énormément de bonne volonté pour faire plaisir à ma douce moitié) les 45 premières minutes, après avoir, à mon grand désarroi, réussi à prédire toutes les conneries qu'il est possible de faire dans toutes les scènes que montre ce film.
Nous y sommes : les protagonistes sont tellement cons qu'il m'est devenu véritablement insupportable de les voir enchainer connerie sur connerie, à chacune des scènes, avoir des réactions et prendre des décisions toutes plus cons les unes que les autres, au point de défier jusqu'à l'instinct de survie humain.
J'ai encore du mal à y croire. Je n'en reviens pas.
Un chien aurait plus de bon sens, une blatte lutterait plus efficacement pour sa survie, une mite serait plus organisée. Au point que tout ce qui se passe dans ce film ne peut pas avoir lieu dans la réalité, puisque même votre grand-mère ne prendrait pas des décisions aussi stupides.
Tout ce qui a lieu dans ce film défie le bon sens. L'entendement, même. Ça pourrait même avoir créé une faille interdimensionnelle.
En fait, ils sont tous dans ce film tellement cons que l'intrigue s'annihile elle-même (oui, c'est possible) lors des 10 premières minutes, qu'on a envie de distribuer des baffes aux personnages principaux ET secondaires (surtout aux mômes, en fait) dans les 10 suivantes, et il ne faut finalement que 10 autres minutes de plus à supporter ce désastre cinématographique pour souhaiter vitrifier les îles britanniques et mettre fin soi-même à l'histoire (et à la souffrance mentale qu'elle inflige).
RIEN n'est cohérent. Ce film n'est que consternation pure.
J'ai été traumatisée dans mon for intérieur, il m'a fallut une soirée pour m'en remettre.
Je n'ai jamais ressenti une telle frustration face à un film, une telle consternation, un tel dépit, je ne me suis jamais sentie aussi mal qu'un mec ait foiré son coup à ce point-là.
Jusqu'à hier, je ne pensais pas qu'il était possible que la médiocrité d'un film me foute dans un état pareil.
Aujourd'hui je suis fixée. J'envisage de consulter un psy.
Plus jamais ça. Je ne veux même pas savoir comment ça se termine.