Toujours à l'occasion de la sortie du troisième volet de la saga des Twenty-Eight de Danny Boyle, et bien que cet opus ne fût pas réalisé par Boyle himself (qui reste néanmoins à la production), je décide de re-re-re(puissance re100)regarder 28 weeks later.
Brillamment réalisé et sorti 5 ans après 28 days later, 28 weeks later est plus axé sur l'aspect post-pandémique. La franchise nous fait passer de la pandémie en tant que telle (volet 1 28 days) à sa gestion par les exécuteurs militaires des ordres gouvernementaux en vue de la survie de l'espèce humaine après la pandémie.
Nous sommes en 2007 quand sort le volet 2, soit 13 ans avant le premier confinement planétaire, et un peu plus après que le Covid-19 soit désormais tu et enterré comme si un virus disparaissait ainsi de la surface du globe.
Dans ce qu'on a cru, jusqu'à il y a quelques jours, être le second opus de la franchise, et s'avère être le deuxième, les infectés ont gagné en force, en résistance et en adaptation, et on découvre l'existence de sujets asymptomatiques, de sujets porteurs sains, l'hypothèse d'une immunité et l'espoir d'un vaccin.
Toute ressemblance.... ne serait finalement pas fortuite.
Alors comme dans le premier volet, il va falloir tuer le père pour permettre aux enfants d'advenir. Mais ce n'est pas de psychologie dont il est question, mais d'humanité.
Ne sommes-nous pas devenus des furies au sortir du confinement ? Qu'est- devenue notre empathie, sinon noyée dans une haine fratricide ? Voilà ce que raconta 28 weeks later. Et ce fût grand plaisir que de la revoir encore et encore.
Bon visionnage !