Un ingénieur devient l'amant de la femme de son meilleur ami. Un maître-chanteur l'oblige à payer. Mais celui-ci est tué par un complice. L'élément le plus pittoresque de 56, rue Pigalle n'est pas dans le film mais dans le duel (sans mort d'homme) qui a eu lieu après sa sortie, entre le metteur en scène et le critique François Chalais qui s'était moqué du jeu de Marie Déa. Elle n'est pourtant pas catastrophique, pas plus que Jacques Dumesnil ou Aimé Clariond qui forment ce classique triangle amoureux. Le film prend ensuite des teintes noires avant de se terminer en Afrique en mélodrame fiévreux assez grotesque. Il n'y avait pas lieu d'attendre autre chose du très médiocre et oublié Willy Rozier que personne n'a encore songé à réhabiliter. A vrai dire, il est peu probable que cela arrive un jour.

Cinephile-doux
4
Écrit par

Créée

le 1 juin 2020

Critique lue 490 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 490 fois

D'autres avis sur 56, rue Pigalle

56, rue Pigalle
Cinephile-doux
4

Triangle fiévreux

Un ingénieur devient l'amant de la femme de son meilleur ami. Un maître-chanteur l'oblige à payer. Mais celui-ci est tué par un complice. L'élément le plus pittoresque de 56, rue Pigalle n'est pas...

le 1 juin 2020

56, rue Pigalle
estonius
7

Du bon polar atypique

Voici un film à réhabiliter d'urgence. Willy Rozier n'est pas toujours bon, mais ce polar très noir est intéressant. Certes l'intrigue peut paraître classique, mais on s'aperçoit qu'elle est bien...

le 24 oct. 2019

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13