Un ingénieur devient l'amant de la femme de son meilleur ami. Un maître-chanteur l'oblige à payer. Mais celui-ci est tué par un complice. L'élément le plus pittoresque de 56, rue Pigalle n'est pas dans le film mais dans le duel (sans mort d'homme) qui a eu lieu après sa sortie, entre le metteur en scène et le critique François Chalais qui s'était moqué du jeu de Marie Déa. Elle n'est pourtant pas catastrophique, pas plus que Jacques Dumesnil ou Aimé Clariond qui forment ce classique triangle amoureux. Le film prend ensuite des teintes noires avant de se terminer en Afrique en mélodrame fiévreux assez grotesque. Il n'y avait pas lieu d'attendre autre chose du très médiocre et oublié Willy Rozier que personne n'a encore songé à réhabiliter. A vrai dire, il est peu probable que cela arrive un jour.