Ennui ferme
Désolé, Albert, mais quand tu fais des films, on a tendance à être impitoyable avec toi ; pour une raison très simple, c’est que tu as du talent et des idées. Un pitch comme le tien, une bande...
le 23 oct. 2013
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Ce qui fait mal, ce sont les portes, les murs, les lampes que se prennent en permanence les personnages sur la tête. C'est vieux comme le monde. Et pourtant, c'est toujours aussi efficace. Le "bong" quand ils reçoivent le coup. Leur tête après l'avoir reçu. La marque sur le front. Ça fait très bande-dessiné.
Ceux qui ont dû avoir les oreilles qui sifflaient, ce sont les policiers et les juges. "S'il est intelligent, il ne sera pas flic". On a besoin d'eux. Et la vanne est facile. Mais comme chez les Inconnus, dans la bouche de Dupontel, tout passe là où chez d'autres ce serait lourd et caricatural.
Dans 9 mois ferme, il y a de la tendresse chez les uns et chez les autres. Pas tout de suite. Il faut apprendre à les connaître. Et à les voir se confronter les uns aux autres. L'un est un possible meurtrier. L'autre est une juge célibataire endurcie n'ayant pas le moindre goût pour la fête. Et pourtant, alors qu'ils n'ont strictement rien en commun...Je ne sais pas si, à long terme, il peut y avoir de l'amour entre eux. De la dureté puis de la douceur ça oui. Le bébé peut être le ciment entre eux.
En tout cas, les gags s'enchaînent. Les quiproquos, jeux de mots et apparitions des potes de Dupontel (Gaspar Noé, Jan Kounen, Terry Gilliam, Jean Dujardin) aussi. C'est marrant, ça n'a pas coûté cher à produire, c'est rythmé, truffé d'effets visuels rigolos. Franchement, si on est blasé d'une mauvaise comédie, un film de Dupontel redonne tout de suite la banane.
Créée
le 22 sept. 2019
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