L'affiche façon cluedo est amusante, et le film ressemble à un jeu. Plusieurs joueurs, des tricheries, des rebondissements, des coups bas, beaucoup de rires. Une bonne partie.
Point de départ on a tué le vieil écrivain dans son manoir le jour de son anniversaire. C'est un suicide mais on enquête. Que se passe t'il?
Toutes les couleurs du jeu défilent devant la police. Le rose, la moutarde, l'olive, la pervenche,... On en apprend sur la famille. Nom pompeux que se donnent les gens qui vivent aux crochets du vieux, et se disputent le magot. Chacun raconte comme dans un jeu, son histoire. Aucune n'est vraie bien évidemment. On sourit au montage de la vérité et de ce qui est ensuite raconté. Personne n'est dupe mais si tout est faux qui ment ? Puis surviennent deux rebondissements. La vraie raison de la fin du vieux, vrai suicide et l'ouverture du testament, vrai moment de panique.
C'est l'infirmière qui est responsable de la fin de l'écrivain en inversant les flacons qu'elle lui injecté. Et c'est aussi elle qui hérite de toute la fortune. La famille n'a plus de père et plus rien.
Le double ressort dramatique est très bon et surtout très drôle. La pauvre infirmière est sous pression, ne sait plus vers qui se tourner, en panique à l'idée que sa mère puisse être extradé car elle est sans papier et que la fortune dont elle ne veut pas lui soit finalement reprise. C'est très bon. Et surtout très drôle. Car l'infirmière ne sait pas mentir sinon elle vomit. Quand vomira t'elle donc ?
L' histoire est remplie de chemins compliqués, de circonvolutions fumeuses. Mais elle reste décalée et amusante. La mort du vieil homme amène à la création d'un plan qui ne se déroule pas comme prévu, et qui d'ailleurs est vite éventé. Ça aurait pu être le nerf du film c'est juste un gag de plus, avec portes cachées, escalade de mur, rencontre avec un ancêtre, et faux semblant.
L'histoire se termine par une explication à rebondissements. Benoît Blanc, encore un pion du cluedo, demonte les rouages de la machination. Ça ressemble plus a scoobidoo qu'à hercule Poirot. D'ailleurs la derniere action violente finit en farce. Evidemment