Buddy movie à l'ancienne.

Dans ma (fabuleuse) critique de Fast & Furious 8, j'exprimais l'envie de retrouver le duo Dwayne Johnson - Jason Statham, car leur confrontation était clairement le sel du film. Étant donné qu'Universal lit ce que j'écris (instant ego), Hobbs & Shaw est le premier spin-off de la série, avec le duo éponyme, et mine de rien, c'est la résurrection du buddy movie à l'ancienne, mais à l'ère du numérique.
Ici, Dwayne et Jason doivent faire équipe pour sauver la soeur de ce dernier, qui a été inoculée par un virus mortel que le grand méchant, Idris Elba, menace de propager sur le monde.

Aucune référence à Vin Diesel et aux autres acteurs, tout est consacré à Dwayne Johnson et Jason Statham, lesquels portent leurs burnes à l'écran pour de l'action décomplexée, et dont je dois dire que j'ai souri à plusieurs reprises, car le sel du film repose sur leur antagonisme ; ils ne se supportent pas, sont toujours dans la rivalité, mais ils doivent faire front face à la menace. Menace d'ailleurs incarné par Idris Elba, lequel joue un homme augmenté, pas loin d'être une machine, aux compétences améliorées, qui semble s'amuser à en faire des caisses en tant que grand méchant, tout comme Dwayne Johson, qui est souvent filmé de manière à être montré sous profil le plus impressionnant.

Mais Fast & Furious ,ne serait pas la saga qu'elle est sans parler de la Famille ©, Helen Mirren d'un côté en tant que maman de Jason (et qui doit avoir 2 minutes de présence), et les clan de l'île Samoa pour Dwayne. N'oublions pas aussi que Vanessa Kirby, celle qui a le virus en elle, joue la soeur de Jason. Mais en fin de compte, on s'en fout, on regarde ce feelgood movie en tant que divertissement, aux situations improbables, en particulier du côté de Dwayne Johnson face à un hélicoptère, on oublie ça une fois la séance terminée, après les deux fins cachées durant le générique, et basta. A noter aussi pas mal de clins d'oeils du côté des deux acteurs, soit en faisant intervenir des cameos, soit des références à leurs films respectifs (Braquage à l'italienne), ou à ce magnifique mouvement de sourcils qui a popularisé The Rock, avant de devenir Dwayne Johnson.

Même si la fin reste largement ouverte, je ne serais pas compte un divertissement aussi stupide, mais qui n'en oublie pas d'être du cinéma spectaculaire, et qui ne trahit pas sur la marchandise.