Pas trop fan de Crazy Heart, j'avais adoré Les Brasiers de la colère et Strictly Criminal et j'attendais beaucoup de ce quatrième long-métrage de Scott Cooper et c'est vrai qu'après cette introduction d'une violence insoutenable, la suite s'est révélé d'un acabit différent. C'est dommage car dans Hostiles, il y a vraiment des thématiques qui me parlent et des dynamiques entre les personnages qui m'ont particulièrement touchées


l'évolution de la relation entre Yellow Hawk et Blocker est très réussie et au final très touchante


et à cela s'ajoute une plus-value non négligeable : le film est visuellement magnifique avec des plans et une photographie qui n'ont rien à envier à Terrence Malick. Et si j'évoque le réalisateur de La Ligne rouge, ce n'est pas un hasard vu qu'il est l'une des références les plus évidentes de Scott Cooper tellement il est contemplatif et ici, je ne parle pas de contemplatif intéressant et poétique, non, je parle de contemplatif qui te donne l'impression que ce film de 2h15 dure le double tant je me suis ennuyer. En fait, le film est clairement trop long par rapport à ce qu'il a envie de raconter en multipliant déjà les tunnels de dialogues (et n'est pas Tarantino qui veut) ou alors en rajoutant des péripéties qui n'apportent rien de substantiel au propos


le déserteur incarné par Ben Foster qui est sensé être le miroir du personnage de Christian Bale ou cette fusillade à rallonge pour décimer la famille du petit Indien!


Bref, s'il y a des éléments satisfaisants dans Hostiles, il n'en reste pas moins un western qui n'apporte rien au genre et au scénario qui n'est pas toujours à la hauteur de ses ambitions!!

DanielOceanAndCo
5

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le 4 déc. 2021

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