Fausse joie

La dernière fois que j'ai vu un film de Russell c'était American Bluff et, force est de l'avouer, j'avais rien compris. Bon il a dû se perdre un peu aussi parce qu'il a repris les mêmes acteurs et relancé le tout dans un scénario bricolé et collé un peu à la va-vite. En bref j'ai bien aimé ma soirée si ce n'est que le film est un peu longuet par moment.

Alors des bons points il y en a quand même: la mère de Joy est incroyable et les plans sont dans l'ensemble très beau visuellement.

Des points mouais-bof-bof il y en a aussi: l'histoire part dans tous le sens. On a une femme incroyable, self-made-woman dans les années 80, qui jumelle tous les malheurs du monde (entre la famille chiante à souhait, la vie à coté de la plaque, les emmerdes en tout genre) et qui a une boule de feu au ventre. Mais justement, soit on fait un film sur Joy l'entrepreneur ou bien Joy la femme qui se rend compte de ses ratés ou bien Joy sentimentale coordonnatrice de famille mais tout ensemble c'est trop. Surtout que le cadre est intéressant: début du télémarketing, une femme entrepreneure aux États-Unis. Je passe sur le fait que le scénario s'est inspiré de la réalité mais a dû la remanier à sa sauce (où est la part de vérité où est le reste?)

Enfin voilà je me suis dis que je devais en dire quelques mots ce soir parce que je ne m'en rappellerais sûrement pas demain (dommage). D'ailleurs le jeu de Lawrence (je peux plus voir ces J.Law ça m'irrite les yeux) me laisse un peu pantoise. Ce n'est pas le film qui me fera dire que c'est une bonne actrice. Elle s'en fort assez pour porter le film et ses pièces éclatées je l'accorde mais de là à gagner un oscar non merci.

Conclusion: à voir sans revoir si on aime le lot d'acteurs.