Robert Ledgard (Antonio Banderas) est un sacré chirurgien, c’est même l’un des meilleurs dans son domaine. Alors quand sa femme est victime d’un accident de voiture et qu’elle en ressort entièrement brûlée, il n’a plus qu’une idée en tête, recréer une peau artificielle qui aurait pu la sauver.
Ah oui mais ! Autre chose ! on a oublié de vous dire que Robert est un petit peu fou dans sa tête et qu’il aime se servir d’une patiente, Vera (Elena Anaya), comme cobaye pour expérimenter sa nouvelle peau révolutionnaire…
Entre conflits familiaux et coups de théâtre, l’ami Pedro nous offre un véritable film d’auteur dont il a le secret. Avec une psychologie des personnages extrêmement bien rôdée, un montage absolument ahurissant et une réalisation magistrale, l’Espagnol a de quoi se la péter sur les marches de Cannes.
On aimerait vous parler encore un peu plus du film mais, impossible d’aller plus loin sans révéler des éléments de l’intrigue au combien mystérieuse. Tant pis, on s’en contentera…
Alors, certains diront à la sortie « Mais qu’est-ce que c’est glauque ce film ! Ca m’a dégoûté ! »
Je leur répondrai « Allô ! C’est du Almodóvar ! Volver, La mauvaise éducation… Ca vous dit quelque chose ? Z’aviez qu’a allez voir Sexy Dance 3D si le glauque c’est pas votre truc.»
Enfin, si vous n’aimez pas le film, votre dermato, lui au moins, il aimera…