Les Poupées russes par BibliOrnitho

Quelques années ont passé depuis que la joyeuse bande de copains habitaient Barcelone. On retrouve Xavier (Romain Duris) à Paris. Il écrit. Ou tente d'écrire. Des histoires d'amour. Des bluettes insipides pour minettes amoureuses. Tout sauf de la littérature. Mais bon... ça se vend un peu et cela permet à Xavier de survivre. Il n'en tire pas une fierté démesurée, mais pour le moment cela lui convient. Quand on lui demande d'adapter au petit écran l'un de ses scénarii...

Dans sa vie privée, c'est par contre le bordel complet. Il n'a pas une femme, mais cinq, dix. Il saute tout ce qui bouge et qui a une paire de seins. Sexuellement, c'est le panard. Côté sentimental par contre...

Dans l'Eurostar qui l'emporte au Royaume de Sa Majesté, il tente d'écrire son histoire sur son PC portable. Mais l'exercice n'est pas simple. A vie embrouillée, récit confus. Xavier ne cesse de faire des allers-retours dans le passé. Tente des explications plus ou moins foireuses. Peine à trouver le début, puis un fil conducteur. Le résultat n'est pas toujours évident à suivre et on se demande où Klapisch souhaite nous conduire. Le sait-il lui-même ?

Le spectateur que je fus a finalement trouvé le temps long. Un, deux ou trois rebondissements peuvent donner un film haletant. Dix ou vingt saturent l'écran. Et mes neurones. Les continuels changements de cap, les tergiversations de Xavier exaspèrent. Romain Duris ne sait plus ou il en est. Et je suis tout aussi perdu que lui !