Vive la polisse
Ha tiens j' savais pas que Gégé avait réalisé ce film et encore moins que c'était son premier. Ben c'est correct. L'intrigue se suit, grâce à un univers bien rendu et des personnages sympathiques...
Par
le 8 juil. 2020
6 j'aime
4
Évidemment, une affiche pareille, ça attise la curiosité. Avec une accroche d'une telle finesse, on était en droit de s'attendre à un bon nanar. Malheureusement, ce n'est pas vraiment le cas.
Bien ancré au beau milieu des années 1980', le film croule sous le poids des âges. Reste tout de même un capital sympathie naturel qui va pourtant s'amenuiser au fil des minutes. L'introduction annonce déjà la couleur : le mauvais goût règne et il est inutile d'espérer un quelconque changement. La musique est tout bonnement affreuse, insupportable et d'une redondance qui finit d'achever le spectateur. De la première scène au générique, ce sera d'ailleurs toujours la même chanson qui viendra martyriser nos pauvres oreilles.
Sur le fond, le titre a au moins le mérite de prévenir le spectateur quant à la complexité du scénario. On retrouve donc dans une confusion la plus totale un trio amoureux entre une mineure, un dealer utlra violent sans aucun charisme, et un agent de police complètement à la ramasse, mais également des courses poursuites sur les toits de Paris, un sex-shop détenu par un dénommé Bertrand, des parties de bowling, un collègue qui a pour seul rôle de se faire exploser le nez par tout et n'importe quoi, les joies de la vie en HLM, et une belle description de l'efficacité de la police. Bien entendu, tout cela ne tient pas la route et excepté le personnage de Pinot dont on comprend un minimum les raisons de ses agissements (encore que...), les autres protagonistes caricaturaux sont simplement présents pour essayer de nous faire sourire (et si cela ne fonctionne pas tant pis, on ne les reverra plus jamais par la suite).
Le plus regrettable dans toute cette histoire, c'est peut-être le manque d'auto-dérision du scénario. Que la dimension comique du film soit au ras des pâquerettes passe encore, mais que le scénario se prenne au sérieux en essayant de nous impliquer véritablement dans des problématiques moins légères, c'est bien plus décevant et ennuyeux.
Ne serait-ce que pour l'affiche, il nous faut remercier chaleureusement Gérard Jugnot d'avoir réalisé ce navet. De là à le regarder pendant un peu moins d'une heure et demie... La tentation est certes grande mais la déception le sera tout autant. On ne peut pas dire que le graphiste en nous présentant ce Gérard Rambo ne nous avait pas prévenu.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleurs films de 1984
Créée
le 5 mai 2016
Critique lue 1K fois
2 j'aime
Ha tiens j' savais pas que Gégé avait réalisé ce film et encore moins que c'était son premier. Ben c'est correct. L'intrigue se suit, grâce à un univers bien rendu et des personnages sympathiques...
Par
le 8 juil. 2020
6 j'aime
4
Le comédien Gérard Jugnot signait en 1984 sa première réalisation avec cette petite comédie sans prétention, qui dégage une certaine sympathie générale, à l'image de son auteur, surfant sur le succès...
Par
le 26 mai 2015
6 j'aime
1
Ce film m’a toujours laissé le cul entre deux chaises. Déjà à sa sortie, j’avais eu ce sentiment de ne pas savoir réellement quelles étaient les intentions de Gérard Jugnot (acteur et réalisateur...
Par
le 5 juil. 2017
6 j'aime
2
Si la réalisation de The Shawshank Redemption est marquée par un très grand classicisme, ce défaut d'originalité permet néanmoins au récit de se dérouler sans véritable accroc dans le rythme. Les...
Par
le 8 mars 2015
22 j'aime
4
Au regard de l'accueil critique très favorable de la majorité des spectateurs, il me semble d'abord nécessaire de prouver ma bonne foi avant tout propos. J'ai découvert Quentin Tarantino alors que...
Par
le 10 janv. 2016
20 j'aime
3
Œuvre quelle que peu à part au sein de la filmographie de Kurosawa, Les Sept Samouraïs constitue pourtant l'un des ses plus grands films. Le long-métrage interpelle d'abord par son apparente...
Par
le 28 févr. 2015
11 j'aime
6