Il y a une sensation qui est difficile à expliquer, celle de ne pas aimer quelque chose et d'avoir du mal à déterminer pourquoi. C'est ce que j'ai ressenti devant Place publique...
Le film commence par suivre Castro, un animateur télé reconnu dont l'émission est en difficulté. Il se rend à la pendaison de crémaillère de sa productrice. Et là bas vont se croiser son ex-femme, sa fille, et un tas d'autres personnages...
Agnes Jaoui et Jean-Pierre Bacri travaillent régulièrement ensemble et se connaissent bien. Mais ça ne suffit pas pour ce film. En fait, en le regardant, j'ai eu l'impression d'un mépris assez franc envers quasiment tous les personnage. Qu'il soit réellement méprisable, ou honnête, je les ai senti traité sans aucun sentiment. Comme si tous ne devaient être que des caricatures. De tout les dialogues, je n'ai jamais senti de vraies relations, ce qui aurait cependant pû être le propos du film. Mais justement, celui-ci n'est pas clair, naviguant entre l'hypocrisie de nombres des personnages présent à l'écran.
Les acteurs sont bons, la mise en scéne est correct, mais tout cela, en plus de copier le systéme du Sens de la fête, ne procure pas vraiment d'occasion, n'apporte pas grand chose, et ne convainc jamais vraiment. Même la présence de Mister V., dont le rôle semble se moquer de, non seulement lui même, mais toute sa génération, ne parvient pas à relever le niveau. Alors de temps en temps, quelques scénes parviennent à éveiller l'attention, mais c'est pour retomber dans les mêmes travers ensuite. Une déception donc...