Je n’ai pas fait médecine, donc je n’ai qu’une idée préconçue de ce que peut être l’horreur de la PACES. Une année où le jeune étudiant plein d’espoir doit réduire son existence à « bosser » sans relâche, oubliant les soirées où le réveillon de Noël. Le film se concentre surtout sur deux personnages, l’un est triplant, l’autre est un première année. Ils vont donc bosser ensemble avec pour objectif d’être le mieux classé possible, ce qui leur permettra de faire médecine, pas pharmacie ou kiné.
On va suivre les différents passages obligatoires de cette année terrible (révisions, examen blancs, examen final, résultats), sans s’y attarder trop, et surtout voir l’évolution de leurs rapports l’un à l’autre dans cet environnement concurrentiel, sachant que sur des milliers de candidats, il n’y a que, grosso modo, 300 places en médecine, pas une de plus.
Vincent Lacoste, dans le rôle d’un triplant qui n’a donc plus le droit à l’erreur, et William Lebghil, qui joue un première année, fils de médecin qui a certaines facilités, ont une belle alchimie, leur duo fonctionne très bien. C’est le gros point positif de ce film assez classique avec une fin un peu tirée par les cheveux mais c’est un film agréable.
En effet, la probabilité qu’Antoine puisse avoir la dernière place disponible en médecine grâce au désistement volontaire de Benjamin par son refus de descendre les marches pour aller se présenter est tout de même faible et ce n’est pas très crédible mais… passons. Ça donne une jolie fin. En revanche, la réaction d’Antoine après la révélation des résultats des examen de janvier, alors qu’il est virtuellement dans les places qu’il convoite, m’a fait tiquer, c’est assez incompréhensible.