Le summum du suspense, de la terreur et de l'angoisse selon Alfred Hitchcock. Tourné en noir et blanc à la toute fin des années 50, pour une sortie en 1960, cette adaptation du roman éponyme de Robert Bloch reste encore aujourd'hui une œuvre cinématographique de toute beauté, brillamment mise en scène par un Hitchcock toujours aussi talentueux, jouant efficacement avec les jeux d'ombres et de lumières et la musique stridente inoubliable de Bernard Herrmann pour flanquer la pétoche.
L'intrigue se place principalement en huis-clos, Hitchcock usant de toutes les pièces de la grande maison (ou du motel) pour faire avancer sa courte histoire qui possède quant à elle tous les ingrédients pour en faire un chef-d'œuvre : du suspense omniprésent, de horreur pure (la fameuse scène de la douche, toujours aussi glaçante), quelques brefs effets spéciaux réussis et une interprétation autrement convaincante, de Janet Leigh à Vera Miles en passant bien entendu par Anthony Perkins ici dans le rôle de sa vie, campant un Norman Bates mémorable.
Tout est ainsi parfait dans cette pièce maitresse du film à suspense, précurseur de nombreuses futures œuvres similaires, permettant définitivement à Hitchcock de régner en seigneur parmi les saigneurs, Psychose étant l'un de ses plus remarqués et plus adulés longs-métrages. Nous feront donc fi des malheureuses suites accordées au film, n'arrivant jamais à égaler un tel monument de terreur datant tout de même de plus de cinquante ans.