Dédale & hilares
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Le titre fait référence aux Pulp magazines, revues très populaires dans les années 40 aux États-Unis et caractérisées par leur violence graphique. Comme souvent chez Tarantino, c’est extrêmement bavard, mais avec des dialogues souvent très drôles et surtout complètement décalés par rapport aux circonstances. Le summum étant atteint dès le début lors de la très sérieuse discussion entre les deux tueurs, alors qu’ils s’apprêtent à accomplir un véritable massacre, sur la question de savoir si masser les pieds d’une femme est sexuel ou non, voire même comparable à « lui faire une minette », le tout avec un magnifique plan séquence. Tout ce bavardage est entrecoupé de scènes d’une grande violence à la limite de la parodie. John Travolta, en mafieux plutôt plouc, fait une composition tout à fait remarquable. Le film emprunte au cinéma bis, aux séries télé, mais aussi à Dario Argento et Jean-Luc Godard, auquel le nom de la maison de production créée par Tarantino, A band a part, rend d’ailleurs hommage. Malgré quelques longueurs c’est dans l’ensemble très réjouissant. Le film a obtenu la palme d’or à Cannes en 1994.
Créée
le 13 sept. 2021
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