Zeus éradiqué en un éclair !

Juste avant la sortie de ce blockbuster au cinéma, j'ai eu l'occasion de voir sa bande-annonce à de nombreuses reprises, celle-ci étant diffusées en masse avant nombre d'autres séances.
Il m'avait semblé que toute la narration était révélée à ce moment-là et je n'avais pas eu envie de payer pour voir un film apparemment cousu de fil blanc.

Tandis qu'il passait sur le petit écran, j'ai eu envie de constater si mon impression était fondée.
Dès les toutes premières minutes du film, j'ai su que ma prémonition s’avérait exacte. Les premières scènes livrent au spectateur tout le déroulé du film et il n'est point besoin d'être grand clerc pour augurer une narration déjà vue 100 fois.
Un looser qui a été un grand autrefois. Un fils abandonné. Une rencontre. Une renaissance. Tout est dit.

Si la surprise n'est absolument pas au rendez-vous et la mécanique du film totalement apparente, je dois reconnaître au réalisateur un certain talent pour la mise en scène. Autant le début est convenu au possible, autant dès la montée en puissance du héros, on est saisi par la ferveur qui anime le public. Les victoires aiguisant l'envie de voir le robot et ses pilotes vaincre. Bon, ça va quand même très vite pour parvenir au sommet de l'Olympe mais ça se laisse gentiment regarder. Et puis Hugh Jackman assure le minimum syndical avec une Evangeline Lilly pleine de fraîcheur et ce jeune acteur tout à fait convaincant.

Un moment de divertissement annoncé comme un coup de tonnerre qui se révèle bien loin d'être divin.