Empli d’autodérision et jusqu’au-boutiste, Scre4m aurait pu être la suite de trop...

10ans après les derniers événements survenus lors tournage de "Stab 3", Sidney Prescott semble avoir enfin réussit à tourner la page et à reprendre le contrôle de sa vie. Elle en a profité pour rédiger son premier roman et à cette occasion, elle est de retour à Woodsboro. Sauf que bien évidemment, à cette occasion, le passé de Sidney va ressurgir et Ghostface n’est jamais bien loin…


15ans après le premier opus, Wes Craven persiste et signe ici le 4ème opus, toujours en compagnie du trio d’origine. Visiblement, le réalisateur prend un malin plaisir à ne pas vouloir changer une recette qui marche. Ainsi, on n’échappe pas à l’habituelle scène d’introduction, qui cette fois-ci, oscille habillement entre horreur et humour, se parodiant et se singeant avec humour. Bien évidemment, il s’est passé une décennie entre le 3ème et le 4ème volet, si le film ne voulait pas être ringard avant même sa sortie, il se devait d’être raccord avec l’actualité, raison pour laquelle le film fait référence aux torture porn (Saw - 2004) et pour intéresser la nouvelle génération, le casting s’est rajeuni et aligne bon nombre d’acteurs issus des séries télévisées.


En dehors du trio d’origine, on aura l’agréable surprise d’y retrouver Emma Roberts, Rory Culkin (frère de Macaulay) et les ravissantes Hayden Panettiere, Kristen Bell & Anna Paquin (les deux dernières n’apparaissent que dans la scène d’introduction). Sans oublier une flopée d’acteurs (beaucoup trop par ailleurs, n’apportant au final pas grand-chose à l’intrigue principale). Les personnages en surnombre s’avèrent d’ailleurs, pour certains, d’une superficialité effarante (il semblerait qu’ils aient privilégier le défilé de stars au détriment du reste).


Scream 4 (2011) n’est pas encore la suite de trop, le film se laisse se regarder sans déplaisir. On appréciera la critique (certes facile) envers la télé-réalité, la jeunesse avide de notoriété et les réseaux-sociaux, empli d’autodérision et jusqu’au-boutiste, Scre4m aurait pu être la suite de trop, heureusement, il n’en sera rien.


(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2022)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


La franchise au complet :
Scream (1996) ★★★☆
Scream 2 (1997) ★★☆☆
Scream 3 (2000) ★★★☆
Scream 4 (2011) ★★☆☆
Scream (2022) ★☆☆☆

RENGER
4
Écrit par

Créée

le 20 avr. 2011

Critique lue 417 fois

1 j'aime

1 commentaire

RENGER

Écrit par

Critique lue 417 fois

1
1

D'autres avis sur Scream 4

Scream 4
Alexandre_Hervaud
7

Screamadelicouille

[tu sais très bien que je vais pas te sortir l'identité du/de la/des tueur(s) ici, hein, mais je suis obligé d'éventer UN MINIMUM le film pour en causer, hein. OK] Alors Scream 4 coco ça vaut quoi ...

le 7 avr. 2011

42 j'aime

Scream 4
loval
4

Critique de Scream 4 par loval

Voilà onze ans que le tueur munchien n'avait plus frappé à Woodsboro – enfin, de manière officielle. Après maintes négociations avec le casting et le réalisateur, tout le monde rempile pour ce...

le 10 avr. 2011

30 j'aime

3

Scream 4
Miho
7

I scream de tous les dieux !

Dans les petits plaisirs de la vie version celluloïd, il y a celui de réussir à se faufiler dans une salle quand on a treize ans et que l'on devrait légalement attendre d'en avoir trois de plus pour...

Par

le 12 avr. 2011

23 j'aime

3

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 21 juin 2022

35 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

17

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

24