Sherlock Holmes : Jeu d'ombres par Tonton_Paso
Plus réussi que le précédent – pas dur –, ce deuxième Sherlock Holmes de Guy Ritchie est aussi plus nébuleux, diluant ses enjeux dans une énorme tambouille où prédominent, comme toujours, des effets de caméra un peu foireux. Et le cabotinage un peu usé de Downey Junior, un peu en roue libre, un peu toujours sur la même partition, un peu toujours dans son propre rôle. Incarnation très personnelle et décalée du détective de Conan Doyle qui aurait pu fonctionner si les autres personnages étaient à l'unisson. Malheureusement, Ritchie est incapable de donner corps à son univers – en dehors de son personnage principal –, et de retranscrire cinématographiquement le fabuleux esprit de déduction de Holmes en dehors du gimmick un peu nullos des flash-forward au ralenti zacksnyderien.