C'est à n'y rien comprendre ! Voilà l'opus qui dissuade Disney de pousser les spin-offs plus avant ! Pourquoi lui quand l'Episode I, insondable daube niaiseuse et puérile à souhait, n'a pas coulé Lucasfilm ? Mystère. Car cette jeunesse de Han Solo ne démérite en rien. Ou en tout cas en pas grand-chose sinon le peu de probabilités de voir le jeune premier se muer un jour en Harrison Ford, même après un CAP de charpenterie - et malgré quelques expressions renvoyant aux sourires de renard du contrebandier dans la première trilogie - et la drôle d'idée de nous faire le coup de la guerre de tranchées de 1914 quand les soldats des films précédents se battaient "proprement" à coups de laser dans des univers aseptisés et chromés. Mais bon, cela gobé, pour le reste, pas de quoi hurler au sacrilège. Au contraire : voilà un opus divertissant, relativement intéressant (j'étais restée à la porte des enjeux de connectique de Rogue One...) du point de vue de l'intrigue, aux personnages assez attachants, liés entre eux par des problématiques pas trop simplistes, et en prime truffé de clins d’œil à la mythologie officielle. Cerises sur le gâteau : les prises de catch pas du tout réglementaires de Chewbacca (impliquant sol et plafond, je n'en dis pas plus...) et l'accent pourri de Solo dans la langue de son poto géant. Je désapprouve officiellement l'explication a posteriori de l'origine des deux dés mystérieux qu'on voit dans l'épisode IX, ça ne se fait pas de briser ainsi la chaîne des causalités. Mais à part ça, il faut bien avouer que j'ai passé le 2ème bon moment Starwars de l'année. J'attendais déjà impatiemment les aventures du jeune Obi Wan... mais bon, la logique comptable règne en maître ces temps-ci et il faut savoir s'incliner avec grâce. P*tain de b*rdel de m*rde.