
Après les deux chefs d’œuvre du genre, Spiderman III sent la rallonge. Les deux premiers se suffisaient à eux-mêmes. La donzelle avait découvert que son ami d’enfance était Spiderman (waouh) et ils s'unirent. Dans cette séquelle, et comme dans « Cendrillon III » on voit l’après-bonheur. Ça commence à pécloter dans le couple. D’autres prétendantes lui tournent autour et elle est jalouse. De plus 3 gros méchants dont son meilleur ami, remettent la compresse. Le film aurait gagné en épaisseur psychologique en développant mieux la part d’ombre (Spider en collant noir !). Là était un sujet intéressant. En dehors des invraisemblances scénaristiques et de certaines intrigues ("l’homme de sables" tiré de « la petite maison dans la prairie »), jamais cet opus n'atteint la dimension aboutie de ses prédécesseurs. Mais je mets une bonne note pour le plaisir d’avoir revu tous les protagonistes, notamment le rédacteur en chef du Daily Star qui me fait mourir de rire et pour le regard heureux de mon fils de 8 ans