Sucker Punch !

Taxé de réalisateur de films pour mecs macho aprés 300 et de tout un tas d'autres choses peu reluisantes (alors que ses films surprennent positivement à chaque fois), Zack Snyder propose ici son premier film d'aprés son propre scénario !

Et ce même si ce film est co-écrit. Pourtant, dés la scéne d'intro, il nous embarque autant dans son film que dans une certaine forme d'horreur. Entre la violence d'un homme sur une jeune fille, une mort accidentelle, et l'arrivée dans un asile, le tout sur une excellente reprise de Sweet Dreams, le film va continuer sur sa lancée. Car dans cet asile, les femmes sont maltraités. Et alors, Babydoll (Emily Browning) va tenter de s'évader, aidée d'autres "patientes". Pour cela, elle va danser pour faire diversion. Mais pour supporter l'horreur de la situation, elle va aussi s'enfermer dans des mondes qu'elle va créer. L'occasion de créer des samouraïs géants, des zombies nazis, des dragons... Bref, des mondes horribles, mais quand l'horreur n'est pas humaine, il devient plus simple de la combattre.

Et c'est dans ces mondes qu'elle va enfin trouver la force de combattre tout cela, et comprendre qu'elle est bien plus forte qu'elle ne le pense, et qu'elle peut vivre heureuse si elle accepte de se battre et de se libérer de la domination qu'on souhaite lui infliger. Avec une esthétique encore une fois ultra marquée, des mondes bien différents les uns des autres, une histoire dure développée de la bonne façon (même si c'est parfois bancale), un casting qui porte le film, et une BO liée de façon intime à la narration, tout en portant un message important et qui tient à coeur au réalisateur, voilà un film qui est parfois (souvent) détesté, mais mérite de nouveaux visionnages pour être apprécié à sa juste valeur !