Tarzan !

Adapter des classiques, c’est bien. Mais quand on s’attaque à Tarzan, roman déjà multi-adapté, il faut savoir se différencier. Mais bien le faire…

Tarzan a été élevé par une famille de Gorille. Il ne sait même pas que d’autres humains existent. Il découvre un jour un groupe d’explorateur. Jane Porter est parmi eux, mais aussi Clayton, un type peu recommandable…

L’histoire est déjà tellement connu que l’équipe va s’atteler à la « Disneyser » à coup de seconds rôles comiques, d’anthropomorphisme et de chants que l’on doit à Phil Collins. Dommage qu’on y perde, au passage, une bonne partie du sel de l’histoire, et qu’on doive se coltiner des seconds rôles bien plus énervants qu’ils ne sont drôles. Alors oui, techniquement c’est parfait. Mais aucun chant ne sort du lot, aucun moment ne semble devoir nous marquer longuement. Rien ne permet de faire sortir ce film du lot des « films sympas »

Il faut reconnaitre que la VO a de la gueule (Glenn Close, Tony Goldwyn, Minnie Driver, Lance Henriksen !). Le soucis viendra cependant d’une VF assuré entre autre par la pourtant géniale Valérie Lemercier mais qui ici semble en décalage avec le rôle de Jane. Pareil pour Muriel Robin, qui explique probablement le côté énervant de Tok. Mais de maniére générale, la VF n’est pas tout à fait au niveau, confirmant Tarzan comme un des maillons faibles des « classiques Disney ». Il faut dire que l’âge d’or est passé maintenant…