La tour infernale
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The Big Short est dense! La caméra suit 5-6 personnages, accros à la finance qui découvrent, chacun à leurs manières une faille dans le sytème monétaire. Le rythme est soutenu, on passe d’un personnage à l’autre, d’une scène à l’autre... Si bien que des fois on manquerait presque de se perdre. Surtout que ça parle finance et que le vocabulaire est très technique! Mais Adam McKay a tout prévu, pour les néophytes, la finance est expliquée en « aparté » et en langage grossi, métaphorique, au fur et à mesure du film. Ca donne une touche d’humour plutôt sympa. L’aspect technique, proche du réel, la présence de la caméra (appuyée par les regards caméra et les confidences des acteurs au public) font basculer le film à la limite du docu ce qui donne un rendu assez original. C’est pas le film du siècle mais il se laisse regarder. Et surtout, les novices en finance et exactions bancaires sortent de la salle « un peu moins bêtes ». On sent bien qu’Adam McKay a voulu nous enseigner quelque chose... Tout en tentant de donner une touche humaniste, bien que simpliste, qui redonne un peu de vie au film, sur la fin.
Créée
le 24 janv. 2016
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