Maximum Carnage
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Il y a un paradoxe ahurissant de bêtise au cœur de Venom, c’est la séparation constante des deux corps Brock/parasite qui, par leur polarisation bon/méchant, détruit toute l’ambivalence du soi-disant super-méchant. Impossible de restituer l’irrévérence du personnage puisque ce cher Hardy remet constamment en question les actions réalisées – entre deux blagues hilarantes – telle une conscience bien-pensante venue rétablir l’équilibre sur la balance. Dès lors, à quoi bon prétendre adapter un méchant ? Après Suicide Squad, Venom témoigne, une fois encore, de la frilosité d’une maison de production incapable de prendre des risques et, par conséquent, de proposer quelque chose d’un tant soit peu neuf. Tout suinte le marketing et le politiquement correct, tout semble suivre le fonctionnement algorithmique d’un produit à fortes retombées économiques dont nous, spectateurs, serions la tirelire. Le cinéma vaut mieux que cela. Le spectateur aussi.
Créée
le 8 janv. 2019
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