Bide aux États-Unis, A Big Bold Beautiful Journey ne m'a vraiment convaincu. Ce sont deux inadaptés sociaux qui se rencontrent de manière totalement improbable, qui vont vivre des aventures complétement improbables (genre revivre des bouts de leur adolescence sans que ça ait d'ailleurs un impact sur leur destin), se séparer de manière improbable et se revoir de manière improbable. Et leur certitude de ne pas avoir droit au bonheur, de le fuir sciemment (pour mieux pleurnicher derrière) est lassante.
En plus de ça, A Big Bold...manque de folie, d'humour, de méchanceté. Que tu en profites pour revoir tes parents, pourquoi pas. Mais se rendre à l’hôpital, rejouer une pièce de théâtre bidon, bon...Moi, j'en profiterai pour faire toutes les conneries que j'ai loupées et que je ne pourrai pas plus faire étant adulte, dire merde au prof de physique-chimie qui ne croyait pas en moi, me goinfrer à nouveau d'Apple-Minis et de Yes devant le Club Dorothée toute la journée. Je m'égare. Il n'y a que durant le règlement de compte dans le café avec leurs exs où enfin ils jouent cartes sur tables et se montrent tels qu'ils sont réellement : cruels.
Le pire, c'est que je n'ai jamais senti la moindre alchimie ni la moindre complicité entre les deux stars. On dirait deux fantômes cherchant l'âme sœur désespérément en ayant la trouille de le trouver.