L'art de battre sa maîtresse

C'est totalement n'importe quoi... En cinq minutes de films j'ai vu un type se faire castrer, un type se faire couper en deux à la guillotine, un type se faire fendre le crâne, puis verser un liquide brûlant par le trou... Dommage que ça vienne s’embarrasser par la suite d'une histoire. Mais bon rassurez-vous, le but reste quand même de montrer des séquences de torture, paradoxalement plus gentillettes que celles montrées dans l'introduction et des séquences de sexe. Donc tout va bien !

Le film a ses défauts, notamment une petite baisse de rythme à chaque fois que ça ne torture pas ou que ça ne copule pas, mais on a quand même de belles fulgurances, comme un type qui éjacule des hectolitres de sperme sur un gong (rien que ça), un presse-nichons, un aphrodisiaque qui fait grossir la bite et qui lui fait cracher sur sang à l'état gazeux... (véridique) un type qui bat sa femme (ou sa maîtresse, enfin quelqu'un quoi) en prononçant le nom des attaques... mais aussi un viol par un type invisible et un combat de nichons...

Donc pour les amateurs des joyeusetés bis que peuvent offrir le cinéma hong kongais, c'est un film tout à fait respectable et recommandable, sans pour autant que ça soit la folie, parce que vu le niveau de l'intro j'aurai aimé qu'on aille plus loin encore dans la connerie, mais ce que l'on a est déjà assez satisfaisant pour mériter le coup... d'oeil.