Film lent au combien non maîtrisé. On s'y fait littéralement chier. Une espèce d'histoire de gangster en carton. Une interprétation au raz des pâquerettes, le réalisateur a dû glisser à Oscar Isaac une phrase du genre : "t'as vu le parrain ? Bon très bien, tu adoptes le même jeu". Sauf que ce mec est tout sauf un parrain et que son interprétation est à des années lumières de celle d'Al Pacino. Sa gourdasse de femme incarnée par Jessica Chastain qui s'étonne de trouver des flingues dans son jardin alors qu'elle dirige avec son mari une entreprise de malfrat et de contrebande.
Côté image, cet espèce de filtre digne d'un smartphone est complètement raté.
Le film ne décolle jamais, suivant une ligne scénaristique maigre, sans saveur, et bourrée d'incohérences, notamment le braquage de camions au milieu de bouchons.. Realy man ?
Bref, retournons aux films de Scorsese, Coppola, De Palma ou Leone avec des constructions bien plus satisfaisantes, des scénarios qui tiennent la route, et finalement des jeux d'acteurs à la hauteur de ces chefs d'œuvres !

niavuag
2
Écrit par

Créée

le 27 janv. 2021

Critique lue 70 fois

1 j'aime

Gauvain

Écrit par

Critique lue 70 fois

1

D'autres avis sur A Most Violent Year

A Most Violent Year
guyness
8

Neige donc tant vécu que pour cette infamie ?

Depuis aussi longtemps qu’il s’est organisé en communauté, une des activités les plus universelles (dans l’espace et dans le temps) de l’homme du peuple consiste à conspuer celui qui le dirige pour...

le 2 janv. 2015

83 j'aime

26

A Most Violent Year
blig
9

"Mr-Fucking-American-Dream"

Pour commencer son film par le travelling d'un homme accomplissant son rituel matinal du jogging, baigné par la musique même que diffuse son casque dans ses oreilles, il faut être sûr de son coup. Il...

Par

le 25 janv. 2015

50 j'aime

12

A Most Violent Year
pphf
7

Le Parrain 4

En clone d’Al Pacino, constant et plutôt convaincant, dans ses poses, dans son port, dans ses intonations, dans ses airs et même dans son pardessus jaune (dont on peut se demander s’il le garde la...

Par

le 3 janv. 2015

27 j'aime

16

Du même critique

La grande bellezza
niavuag
10

Se laisser porter par le rythme du film est une gourmandise

Une magnifique fresque des recoins de Rome le long du parcours d'un écrivain n'ayant publié qu'un seul livre dans sa jeunesse. Aujourd'hui, il a 65 ans et se pose pas mal de questions. Le film va...

le 26 mai 2013

4 j'aime

2

Neptune - Long John Silver, tome 2
niavuag
8

Une somptueuse BD sur la piraterie

Dans ce deuxième tome, nous allons découvrir les différentes faces cachées des personnages qui composent ce navire dans sa traversée pour l'Amérique. Entre traitrises, coups bas et magouilles,...

le 15 mai 2013

4 j'aime

6