le 6 juil. 2020
Les émotifs anonymes
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C'était pas mal.
Je le déplorais déjà en voyant la bande-annonce mais le plus gros défaut du film est clairement sa photo d'une rare laideur. Toutes les scènes de bureaux en particulier sont dégueus, la moitié de l'image est noire (et l'autre jaune pisse), c'est très laid et je comprends pas le projet derrière.
Tout le film a ce rendu visuel un peu cheap qui le dessert largement je trouve. Ce qui est vraiment dommage car c'est un film qui, autrement, ne manque pas d'intérêt.
On est chez Dupontel, donc comme d'habitude (exception faite d'Au Revoir Là-haut - qui reste son meilleur film parmi les cinq que j'ai vus), la majorité des dialogues et situations se veulent perchés/absurdes donc amusants. Alors la moitié tombent à plat mais l'autre fonctionnent bien, donc ça va, on s'en sort pas si mal. La palme revient à Nicolas Marié qui, une fois entré en scène dans son rôle d'archiviste aveugle, s'offre la majorité des gags drôles (bon, en revanche, le gimmick des handicapés qui ne vont pas en prison est plus lourd qu'autre chose).
Il faut aussi saluer la prestation de Virginie Efira, très juste. C'est sympa de la voir enchaîner les projets intéressants ces dernières années (hâte de la voir dans le prochain Verhoeven !). Le film s'offre sinon pas mal de caméos très inégaux, de Michel Vuillermoz (drôle) à Kyan Khojandi (pas drôle) en passant par Terry Gilliam ou les compères du Palmashow (moyen drôles).
En revanche, je me serais volontiers passé des nombreuses piques à l'encontre de la police, plus gênantes qu'autre chose. Le propos convenu sur les absurdités de l'administration et cætera, passe encore, mais alors la dénonciation répétitive et caricaturale des violences policières, c'est juste lourd. Passons.
Le film a en tout cas le bon goût d'être court (et tant mieux, parce que ça patine déjà sur 1h25) et le mérite d'être arrivé à m'émouvoir à plusieurs reprises, ce qui est déjà bien joué.
Bref, globalement un bon moment.
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Créée
le 24 oct. 2020
Critique lue 330 fois
le 6 juil. 2020
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