Ils auraient mieux fait d'aller se recoucher.

David porte des vêtements blancs classieux, il sait jouer Wagner au piano, et il sert le thé avec élégance à Peter Weyland, son créateur. Qui sommes-nous, d’où venons-nous, dans quelle étagère, s’interrogent-ils...

Puis, nous voilà en 2104 à bord du Covenant qui transporte 2000 colons endormis, des embryons en quantité, et des membres d’équipage. Ils se dirigent vers Origae-6 quand soudain, une éruption de neutrinos va endommager fortement le vaisseau. Une partie de l’équipage est réveillé, il faut réparer pour continuer le voyage. Un type à l’extérieur capte un signal avec son casque, d’une planète proche. Il est décidé qu’ils n’iront pas se recoucher et de se diriger vers la source du signal. Un voyage qui va durer quelques semaines.

Une nana appelle un type « ma quéquette en sucre », une autre dit que cette planète est un « bel emplacement pour une cabane », des spores vont contaminer des types et ça ne va pas juste les rendre malades d’allergie au pollen... Ce qui va se jouer devant nos yeux est terrible, les bestioles ne sont pas très friendly. Et on a David au milieu de tout ça, bien entendu.

J’ai mis du temps à me décider à le regarder et, sincèrement, il est moins pire que je ne pensais a priori, sans être un bon film pour autant. Il est même assez décevant, tellement bancal. Je voulais juste voir un film qui tient la route, qui me procure des émotions, qui me fasse un minimum tressaillir et surtout qu’on me raconte des choses intéressantes sur les xénomorphes. Je n’ai rien eu de tout cela. Quelques scènes spectaculaires à se mettre sous la dent, heureusement d’ailleurs, mais rien de transcendant.