Primé à Sundance en tant que meilleur film documentaire, All Light, Everywhere nous propose une analyse – si ce n’est un essai – sur l’image et comment l’image est utilisée. Ce qui nous apparaît comme la preuve ultime de la réalité, devient une « distorsion » de la réalité, en fonction de qui tient la caméra. Policiers qui tentent de se couvrir, pigeons utilisés pendant la guerre, astronautes amateurs, analystes du mouvement et même les débuts de l’eugénisme passent derrière l’œil du réalisateur Théo Anthony, qui signe son deuxième long-métrage. Une épopée sur la réflexion de notre vision et de ce qui se cache dans les angles morts de notre œil, une façon de repenser ce que nous voyons, à une époque où l’image est si importante qu’elle est falsifiable et menteuse…
Le film est disponible en novembre sur outbuster.com