Bon film

Autant, on pouvait qualifier le premier opus de la franchise de chef-d'œuvre (plus sur le plan technique et technologique que scénaristique bien que sujet à débat).
Autant une fois dépassé le côté spectaculaire et visuel de la flore et la faune de Pandora, qu'on a déjà connu en version jungle, admirablement transposé en version marin, j'ai été très vite déçu intellectuellement, par le patchwork scénaristique de tous les films de Cameron (il manquait juste que Jack Sully avoue à son épouse Na'vi complètement hystéro à l'idée qu'on marche sur un ficus, qu'il est en fait un espion, ou que les humains du futur envoient dans le présent un cyborg pour tuer la rébellion Na'vi dans l'œuf et on avait un carton plein).

Une fois passé le deuil de se dire qu'on regarde un film de 3h15 pour un scénario ultra réchauffé, prétexte à un débalage d'effets visuels,

où le même méchant revient plus fort et obtient son second round; où le héros se dit que fuir va régler tous ses problèmes avant de se rendre compte que l'affrontement aurait pu faire économiser du temps, des pertes inutiles, ainsi que des progénitures; où l'enfant, engendrée par le clone d'Ellen Ripley via les midi-chloriens eux-mêmes est l'élue qui rétablira l'équilibre dans la force,

on arrive à être spectateurs d'un bon film d'action, un film pop-corn, qui se laisse regarder.

Croisons les doigts pour que les prochains volets soignent l'histoire, même si au vu de la fin, je ne m'attend pas à être trop surpris.