Thriller érotique, d'une surprenante noirceur (tout le monde est "méchant", ici !) et politiquement incorrect (la patte de Paul Verhoeven, l'iconoclaste sadique et déglingué, est bien reconnaissable), "Basic Instinct" déçoit légèrement l'amateur de bons polars par une certaine mollesse, mais gageons que le véritable souci de Verhoeven est la description quasi lyrique de la "femme totale", d'une beauté vénéneuse et d'une intelligence diabolique. Sur ce point, grâce à Sharon Stone, qui réalise ici une apparition saisissante et compose l'un des personnages féminins les plus forts du cinéma hollywoodien, la réussite est absolue. [Critique écrite en 1992]
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de Paul Verhoeven, Les meilleurs films avec une femme fatale et Les meilleurs films sur le féminisme
Créée
le 15 août 2014
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5 commentaires
La comparaison entre les premiers films de Verhoeven dans sa période néerlandaise et Basic Instinct est intéressante sur plus d’un point. Sa carrière américaine est alors déjà bien lancée, mais dans...
le 20 sept. 2015
73 j'aime
10
Il y eut un bref éclair argenté dans sa main, un éclat métallique, aiguisé et mortel. Sa main droite s'abattit, vive et cruelle, l'arme transperçant sa gorge pâle que son sang peignit ...
le 29 sept. 2018
69 j'aime
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Avec ses scènes d'un érotisme assez torride pour l'époque en 1992, la musique envoûtante de Jerry Goldsmith, son mécanisme de l'intrigue sataniquement agencé, l'étrange volupté du personnage de...
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le 4 août 2016
34 j'aime
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Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
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le 29 nov. 2019
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Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
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le 15 sept. 2020
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Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
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