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Souvenirs brûlés.
Autant être prévenu d'avance, "Bellflower" n'est en aucun cas un thriller post-apocalyptique. Contrairement à ce que laisse supposer son imagerie directement inspirée de "Mad Max", ce premier film...
Par
le 24 nov. 2013
30 j'aime
Attention! Bombe romantico-punk!
Complètement punk, une "romance pré-apocalyptique" dit le critique, torturé, tordu, paumé entre rêve/cauchemard, et réalité poisseuse, entre deux illusions: celle des souvenirs forcément glorieux et celle d'un avenir fatalement funeste...
Le pitch? Deux potes dans le creux d'une vie désoeuvrée se lancent dans la confection d'un lance flamme et d'une voitre "deathproof", pour survivre dans un monde post-apocalyptique imaginaire. Mais l'un d'eux rencontre une blonde, et l'apocalypse s'éloigne puis fera irruption(?) Je ne peux guère en dire plus sans spoiler!
C'est rock & roll, étonnant, subversif, ça a la fougue du film pensé par un adolescent mais réalisé par un trentenaire qui ne tombe pas dans ses travers de jeunesse; c'est autant emprunts à Mad Max qu'au romantisme du XIXème siècle, compte à rebours au bout duquel "personne ne sort vivant", rage intérieure, envie de crever de l'homme quitté. C'est tout ça et plus encore! La seule fleur du film est dans le titre (campanule en français), c'est celle de la rue où tout va se jouer. Ne pas manquer: le concours de manger de sauterelles, le bar le plus glauque (et évidemment texan!), les scènes de lance flamme!
Le pitch? Deux potes dans le creux d'une vie désoeuvrée se lancent dans la confection d'un lance flamme et d'une voitre "deathproof", pour survivre dans un monde post-apocalyptique imaginaire. Mais l'un d'eux rencontre une blonde, et l'apocalypse s'éloigne puis fera irruption(?) Je ne peux guère en dire plus sans spoiler!
C'est rock & roll, étonnant, subversif, ça a la fougue du film pensé par un adolescent mais réalisé par un trentenaire qui ne tombe pas dans ses travers de jeunesse; c'est autant emprunts à Mad Max qu'au romantisme du XIXème siècle, compte à rebours au bout duquel "personne ne sort vivant", rage intérieure, envie de crever de l'homme quitté. C'est tout ça et plus encore! La seule fleur du film est dans le titre (campanule en français), c'est celle de la rue où tout va se jouer. Ne pas manquer: le concours de manger de sauterelles, le bar le plus glauque (et évidemment texan!), les scènes de lance flamme!
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Créée
le 4 avr. 2012
Critique lue 292 fois
2 j'aime
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