Jet Li, fringué comme Blade avec son imperméable noir, le masque à la place des lunettes, est un super-soldat insensible à la douleur reconverti en bibliothécaire. Lorsque ses frères d'armes, fruits d'une expérience gouvernementale, se rappellent à son bon souvenir, Li ne peut rien faire d'autre que de collaborer avec un ami flic à qui il fout régulièrement la pâtée aux échecs.
Il démontre toute sa maîtrise des arts martiaux d'autant que les bastons ne sont pas chorégraphiées par n'importe qui mais par l'immense Woo-Ping Yuen. Je dis immense mais, pour moi, ce type est même une véritable légende. A ce rang, ce n'est même plus de la bagarre mais de l'art. De l'acrobatie. Et qu'importe les décors qui sont tous les mêmes. C'est à chaque fois un entrepôt désaffecté. Même la maison de Black Mask semble en être un. Ce n'est pas le plus important mais l'action que Black Mask propose.
En dehors de ça, il y a un peu d'humour comme souvent dans ce genre de productions grâce à la jeune collègue de Black Mask qui se cherche désespérément un fiancée. Son naturel arrachera un sourire ici ou là. Pour Jet Li, ce sera un de ses derniers films avant son expérience aux États-Unis. Période que je qualifierai de peu convaincante.