J’avais beaucoup apprécié le premier Black Phone, porté par un Ethan Hawke terrifiant et une mise en scène tendue signée Blumhouse. Cette suite, malheureusement, peine à retrouver cette atmosphère glaçante. On sent la volonté d’exploiter le filon, mais le mélange entre film d’horreur classique et univers quasi onirique — façon Freddy rencontre Black Phone — ne fonctionne qu’à moitié.
Le film met trop de temps à démarrer, et le passage dans le camp enneigé casse le rythme sans apporter la tension espérée. La photographie, terne et parfois confuse, n’aide pas à distinguer clairement le monde réel de celui des esprits, ce qui finit par désorienter sans vraiment effrayer.
Une déception donc, surtout après un premier opus maîtrisé : Black Phone 2 semble hésiter entre poursuivre la peur psychologique et se transformer en franchise d’horreur plus commerciale, perdant ainsi ce qui faisait la force de l’original.